dimanche 21 octobre 2012

Sexomanie: le début d'une épidémie?

Sexomanie: le début d'une épidémie?

SexomaniaqueLa sexomanie -à ne pas confondre avec le sexomnie qui est un trouble du sommeil qui se manifeste par une brutale montée du désir sexuel- vient d'être reconnue comme une maladie psychique par des chercheurs canadiens.
Les spécialistes comparent cette maladie à une dépendance à l’alcool ou aux drogues.
Le sexomaniaque (ou sexolique ou encore sexomane) a toujours besoin de plus de sexe.
Le premier signe extérieur visible est la persistance du sexomaniaque à vouloir assouvir ses besoins sexuels. Et cela toucherait, selon diverses sources, 3 à 5% de la population adulte.
La population sexomaniaque n'a pas nécessairement de déviations sexuelles, mais son désir constant de faire l’amour provoque un tas de soucis.
D’ailleurs, 75% des malades sont des hommes. Cela vous surprend?
Selon l’américain Patrick Kearns, éminent spécialiste dans le secteur dans les années 80, le sexomaniaque passe par quatre étapes dans sa maladie :
1. L’obsession, similaire à un état de transe soutenu par des pensées sexuelles qui exigent une stimulation appropriée permanente.
2. La mise en place de rites érotiques préalables aux actes sexuels qui renforcent l’excitation.
3. La formation d’une obsession psychique constante de ces rites menant à une perte du contrôle.
4. Le désespoir et la dépression qui se succèdent par phases.
Selon les représentants de la Société pour l’amélioration de la santé sexuelle (Society for the Advancement of Sexual Health) aux États-Unis, il n’existe pas de statistiques précises sur les sexomanes. Néanmoins, selon leurs données, plus de 9 millions d'Américains en seraient atteints.
Jusqu'à tout récemment, le nombre des psychiatres spécialisés dans le traitement de cette maladie ne dépassait pas 200 personnes alors qu'aujourd’hui, on en compte plus de 1500, uniquement aux États-Unis.
Des médicaments étouffant le désir sexuel sont prescrits aux patients mais les médecins considèrent leur effet limité, surtout dans les cas de cybersexomanie, où il est plus difficle de contrôler la consommation de pornographie du patient.
Et vous ? Avez-vous déjà eu un ou une partenaire obsédé(e) par le sexe? Si oui, quelle a été votre réaction ? Combien de fois par jour pensez-vous au sexe ? Consommez-vous de la porno sur Internet?

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