dimanche 7 octobre 2012

Hugo Chavez réélu pour la quatrième fois à la tête du Venezuela


Hugo Chavez réélu pour la quatrième fois à la tête du Venezuela

Le président vénézuélien Hugo Chavez, à Caracas, le 7 octobre 2012. Le lendemain, il est réélu pour une quatrième fois.
Le président vénézuélien Hugo Chavez, à Caracas, le 7 octobre 2012. Le lendemain, il est réélu pour une quatrième fois.


A 58 ans, le président vénézuélien Hugo Chavez, qui briguait un quatrième mandat consécutif, a été réélu dimanche 7 octobre, avec 54% des suffrages. Il l'emporte face au candidat Henrique Capriles Radonski. Ce dernier, qui a félicité son adversaire pour sa victoire, a remporté 45% des suffrages exprimés. Malgré une santé défaillante, Hugo Chavez s'apprête à diriger le pays pour six nouvelles années. La participation atteint près de 80%. La journée électorale s'est déroulée sans incident.


Aucune remise en question possible, le commandante s'est assuré un quatrième mandat, haut la main. Une victoire annoncée par tous les sondages depuis des mois.
La victoire se sentait venir. Dès la fermeture des bureaux de vote, les militants chavistes défilaient dans les rues sûrs d'eux. Pétards, feux d'artifices avaient commencé à se faire entendre ici et là dans les quartiers de Caracas. Hugo Chavez était apparu serein en direct en début de soirée au téléphone à l'heure de féliciter l'excellente participation des vénézuéliens, qui avoisine les 80 %.
La journée électorale s'est extrêmement bien déroulée, aucun incident à déplorer. Et la franche victoire d'Hugo Chavez a éloigné le spectre de violences post-électorales.
Beau joueur, le jeune chef de l'opposition Henrique Capriles Radonski a accepté aussitôt la défaite. « J'ai toujours promis que je respecterai la décision des Vénézuéliens », a-t-il afffirmé, déçu, mais promettant de revenir vite.
Au quartier général de Henrique Capriles, les visages étaient figés, en pleurs, avec la déception, la peur de devoir attendre encore six ans avant le changement. Hugo Chavez, pour sa part, a les mains libres pour poursuivre ses réformes sociales, et mettre comme il l'a promis un coup d'accélérateur à sa révolution socialiste.

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